Instruments de métal étincelants, tissus synthétiques chatoyants, lourdes jupes veloutées brodées de jaune et de rouge. On ne sait plus qui regarder, des gens qui défilent ou de ceux qui viennent assister à la parade: vielles femmes dignes et magnifiques, dont les tabliers immenses à carreaux s'étalent sur les jupes amples aux nombreux plis, cheveux impeccablement tressés de rubans roses et bleu, silhouettes minuscules de poupées de chiffon sous les parapluies bigarrés. Leurs maris en chapeaux, chemises à carreaux, chaussures pointues au cuir bien ciré.
Dans ce brouhaha et cette foule, on n'est plus rien, sinon le récepteur étourdi d'une cascade de sensations visuelles et auditives envahissantes qui, dans leur profusion et leur densité, nous font oublier qui on est, et c'est pas plus mal.
https://tramatextiles.org/blogs/news/santa-marias-day
Ça donne envie du être et avec tes dessins c'est comme si on y était
RépondreSupprimer:))!! Oui c'est assez fou comme ambiance !
RépondreSupprimer