vendredi 27 mars 2020

Escale à Miami, direction Brésil... arrivée en plein Carnaval!!

Miami...
Le personnel de l'aéroport, aussi efficace que brutal, vous dirige comme du bétail dans les allées appropriées selon votre type de passeport, visa ect, en vociférant sur le même ton des infos qu'ils vous lancent au visage comme des mots inertes, sans phrase ni syntaxe, dans une optique de rentabilité déconcertante. Comme je ne suis qu'en transfert, je suppose que je n'ai pas besoin de faire le reçu de séjour à la machine, pour être sûre, je demande quand même à une dame, qui m'indique la file à droite, j'ai beau répéter ma question, elle m'indique toujours la file à droite de plus en plus fort, j'ai bien posé une question concernant le ticket, pas la file, mais la dame répète la même chose, l'air de plus en plus énervé. Je me demande si je m'adresse bien à un être humain... Je me rends compte qu'ils nous traitent comme des objets, car ils ne se considèrent eux-mêmes pas autrement, une armée de robots bien dressés à l'efficacité; la colère de faire partie du troupeau ajoutée à celle du travail de nuit... On est loin de toute nuance, de la douceur guatémaltèque également... Dans la file des petits papis latinos silencieux avancent humblement dans leurs pantalons à plis en polyester et leurs cardigans à losanges, leurs fils "émancipés" arborant des t-shirts d'un goût douteux imprimés par exemple de photos de filles très sexy serrant des ballons de basket entre leurs cuisses, tandis que des énormes natifs déplacent leurs lourds corps dans des chemises criardes à grandes fleurs comme on en fait qu'ici, des enfants gras qui font des caprices, des femmes toutes refaites, la bouche en avant, des hôtesses de l'air qui mâchent des chewing gum... des touristes catapultés ici et qui ne comprennent pas ce qui leur arrive...

Puis, c'est la plongée dans le Rio en ébullition! Tout le monde quasi à poil, les femmes moulées dans shorts en synthétique rose fluo, les garçons en tutus rouges et de toutes les couleurs, des chairs qui dépassent de partout, des peaux de toutes les couleurs, des cheveux dans tous les sens, des masses de boucles, des afro volumineuses, une diversité et une exubérance qui fait du bien après le Guatemala et ses discrets habitants, la folie après la tradition...






















 








Oui, quelqu'un m'a dessinée...!










  Un triste diable...

















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